Les comptes rendus

 Un retour

 aux sources

Je viens d’acheter mon Finn !Je cherche une régate pour l’essayer. Sur le Facebook du CV Touraine, je découvre que le club organise une régate de Noël à TOURS ! Quelle occasion, je dirais plus, quelle formidable opportunité ! Nostalgie ... 

J’ai commencé la voile à TOURS au CVT. Du temps ou j’étais au club, je n’ai jamais loupé une régate de Noël.. Donc, je suis très, mais très heureux de faire le déplacement dans mon ancien club. Je ressens de la nostalgie au fond de moi.

En plus, cerise sur le gâteau, mon petit fils va lui aussi régater... 

Pendant que je cherche comment se gréer ce nouveau bateau, un gros grain accompagné par un vilain nuage noir arrive…

Le vent devient très fort, et je me rappel qu’au CVT, il n’est pas très régulier ni en force n’y en direction. J e me pose réellement la question, dois y aller ou pas. Le départ est dans un peut moins d’une heure, mais je veux naviguer avant pour voir les réactions du bateau. Cela fait  9 ans que je n’ai pas fait de Finn.

Heureusement, au moment de la mise à l’eau, le vent faibli. Je pars donc en toute confiance. Après une demie heure de navigation, les autres bateaux vont me rejoindre. 

Florian, mon petit fils va naviguer en  en Laser VAGO. Pour le départ le vent sera vraiment tombé et nous naviguerons dans un vent de 5 à 8 nœuds sous un beau soleil.

Je vais remporter les deux courses. J’ai réussi à me jouer des facéties du plan d’eau, en fin de compte, je me souviens de toutes les subtilités de la navigation à TOURS. Florian qui est équipier  terminera troisième au général. J’aurais l’occasion de lui expliquer quelques ficelles du plan d’eau après la régate. Nous refaisons le monde autour du repas.

Pour terminer cette journée, le club a organisé un repas. Bien sûr, je me retrouve à table avec d’anciens copains du club. On ne peut pas s’empêcher de refaire le monde ! 

On se rappel les vieux souvenirs, on essaye de retrouver le nom de certains… Je découvre la nouvelle équipe qui à pris en charge le club. Ils sont vraiment très sympathiques et m’ont accueilli très chaleureusement.

Je repars comblé et heureux de ce retour en arrière dans le temps.

Je reviendrais à Tours !

Etant président de l’association des Soling, et membre du Yacht Club de La Baule, j’étais partie prenante dans l’organisation de ce championnat du monde qui s’est déroulé du 17 au 23 septembre 2019 en baie de La Baule. Cette préparation s’est étalée sur toute une année de mise en place avec la formidable équipe de bénévoles du YCLB.

Le Yacht Club de La Baule a organisé en septembre 2019 le championnat du Monde des « Soling » en baie de La Baule.

Cette préparation a commencé en juin 2018, l’organisation d’une telle manifestation doit être menée de façon minutieuse. On pouvait faire confiance au club.

Afin de faire de la promotion pour cette régate, nous sommes allés au championnat du Monde 2018 à Buenos Aires en Argentine avec Guillaume, mon fils et François Gombeaud. Compétition qui nous a permis de nous familiariser avec une telle organisation. Nous avions loué le bateau sur place. 

Revenons à notre championnat, 40 bateaux étaient attendus, nous serons 39 équipages venus du monde entier. Des anglais, américains, argentins, allemands brésiliens, canadiens, ukrainiens, hollandais, suédois, hongrois, finlandais, dannois, espagnols et 12 équipages français participeront à cette grande épreuve. Une organisation bien huilée va prendre en charge toutes ces personnes. Dès l’arrivée à La Baule, les concurrents seront orientés vers la jauge des bateaux, puis la jauge des voiles. Ensuite, ils pourront confirmer leur inscription.

Le club, comme à son habitude, met les petits plats dans les grands… Pot d’accueil, tous les soirs une animation au retour de mer comme bière à volonté, toasts pour un jour, crêpes ou bien encore dégustation d’huitres. Un autre soir, un orchestre régional. Sans oublier le formidable diner de gala.

Sur l’eau, le plan d’eau se révèlera très tactique. Surtout que 39 bateaux sur un ligne de départ ne facilitent pas les choses. Et le départ sera primordial. Les conditions météorologiques seront dignes d’un grand championnat. Le vent soufflera continuellement entre 15 et 28 nœuds. Conditions qui mettront à dure épreuve les concurrents

Pour ce qui est de notre équipage, j’ai privilégié un 

groupe de copains. Je ne voulais pas mettre de côté les amis avec qui je naviguais toute l’année. Mes équipiers habituels avaient leur place à bord pour ce championnat du Monde. Certains sont allés chercher des mercenaires, ce qui leur a permis d’obtenir de meilleures places ( place de premier à une course et 8ème au général). 

Dans ce vent fort, notre matériel tiendra bien. La préparation a été bien faite. Ce qui ne sera pas le cas de tout le monde. Il y a eu pas mal de casse matériel et même des bateaux qui se coucheront dangereusement embarquant énormément d’eau… Au niveau physique, cela va être plus dur. Nous allons en baver tout au long des 10 courses courues. Les abdominaux et les biceps vont particulièrement travailler. Philippe joue le rôle du singe, il gère toutes les manœuvres à l’avant, debout sur le pont, pont pas toujours très stable sous ses pieds, il est à la bagarre avec le tangon. Il nous le change de côté sans aucun souci à chaque empannage. Guillaume est au réglage des voiles et surtout aux écoutes de spi. Toute la vitesse au vent arrière dépend en grande partie de lui. C’est aussi lui qui est le plus rapidement au rappel. Moi, je suis à la barre et décide de la tactique avec mes deux acolytes.

Je tiens à préciser que sur l’eau, les concurrents ont fait preuve d’un très grand respect et ont affiché un remarquable fair-play. Lorsqu’il y a eu des accrochages entre bateaux, le responsable de l’incident a toujours immédiatement réparé sa faute en faisant sa pénalité sans que les juges aient eu besoin d’intervenir. Bravo à tous.

A ce petit jeu, nous ne serons pas ridicules. Nous terminerons une course dans le top 15. Au classement général, une place de 21ème ex-aequo avec un équipage hollandais nous satisfait, sachant que nous pointons 3ème équipage français. Les hongrois LITKEY Farkas, NEMETH Pepe et JOO Kristof remportent haut la main ce championnat du monde 2019.

De l’avis de tous les concurrents, ce championnat  du monde a été un succès. Aussi  bien sur l’eau qu’à terre l’organisation était au top. Je remercie les nombreux bénévoles du club qui ont participé à cette réussite et en particulier son président Dominique MOLETTE.