Première régate monotype en Finn depuis bien longtemps !

Deux jours de régate sans les déluges annoncés... Par contre un samedi merveilleux avec soleil et vent soutenu fleurtant souvent avec les 25 nœuds.

Première course, une descente vent arrière jusqu'à Sucé. Le pumping à fait une réel différence. Dans les surventes, je ne pouvais plus tenir l'écoute de voile en direct; trop dure !La batail a quand même fait rage, je termine avec 5 à 10 cm d'avance sur Jean Duru.
La remontée au près allait s'annoncer dure pour moi. Sucé - Port Breton 45 minutes que de près. Tout compte fait, la forme est présente et je termine 3 à cette course. Fier de ma récupération après tous mes problèmes. Je vais être obligé d'abandonner à la dernière course; un empannage dans la brise se termine en vrac le bateau plein d'eau.

Le lendemain, la pluie nous attend et cessera pendant la premières course. Pour la deuxième course, je m'offre un réel plaisir, je vais la remporter.

Au final, une très belle régate grâce à la sportivité des concurrents et aussi aux bénévoles qui nous ont organisé cette belle manifestation. 

Un grand Merci à Nicole, présidente du comité, à Ode pour le jury et à Florian mon petit fils qui était assesseur sur le bateau comité.

Un weekend formidable !

Pour courir la régate de joué Les Tours, je suis monté le vendredi soir chez mon fils de manière que mon petit fils puisse essayer le finn le samedi.

Florian a donc découvert le finn le samedi matin. Un régal pour le petit fils comme pour le grand père. Il a pu remarqué que même par un vent léger, il lui manque encore un peu de force dans les bras. Je pense qu'il risque de m'emprunter le finn à court terme. Vous pouvez voir les photos ici.

J'en ai profité pour m'entrainer l'après-midi avec les jeunes de l'école de voile.

Après une soirée fort sympathique, je me suis retrouvé à pied d'œuvre le dimanche matin au plan d'eau de Joué les Tours.

Un grand bravo au comité qui a su tiré la quintessence du plan d'eau pour organiser les 4 premières course malgré un vent faible et changeant. Pour la dernière course le vent étant levé à 180°, il a été plus régulier et surtout plus fort. Mon bateau a fait merveille, j'ai réussi à remporter toutes les courses, dont 3 en temps réel devant les Jet.

Un grand merci pour l'accueil des membres du club de Joué les Tours.

Une organisation parfaite

C'était une régate à ne pas manquer !

 Un temps génial nous accueille pour ce weekend de régate en Micro. Soleil qui réchauffe les gelées matinales, vent de 5 à 15 nœuds avec quelques rafales beaucoup plus fortes. Petite pensée pour le le jouet 550 qui à dessalé lors d'une de ces bourrasques et qui à coulé. Heureusement, l'équipage a pu le renflouer le dimanche.

C'est avec Guillaume, mon fils et Florian mon petit fils que nous abordons notre première régate de l'année. Le samedi, cela commence très bien. L'équipage fonction a merveille, et évitions beaucoup de pièges de ce plan d'eau. Nous faisons successivement 1, 5 et 1. Ce qui nous place en tête du classement provisoire.

Le dimanche, la réussite n'est pas au rendez-vous. Alors que nous étions en tête de la première course, je veux à tout pris passer au vent d'un bateau au mouillage. Catastrophe ! nous prenons le safran dans la chaîne de ce mouillage. Obliger de retirer le gouvernail pris dans la chaîne, cela nous prend un très long moment pour le remettre en place. Il reste peu de bateaux derrière nous. Dans ce premier près nous allons faire une remontée fulgurante. Effectivement, nous passons la première bouée en sixième position. Pour la deuxième course, un départ plus que raté nous ferra partir avec près d'un demi bord de près de retard. Puis une poulie de rail de foc va sortir du rail et tordre ce dernier. 1/2 tous pour rentrer réparer. En chemin, Guillaume trouve une solution. Nous repartons bien loin derrière le dernier. Nous fessons une nouvelle remonté qui nous amène à la dixième place à l'arrivé. Dans le genre toujours la poisse, nous somme obliger de débarquer Florian qui à une angine et ne tiens plus sur le bateau. Nous abordons la dernière course à deux alors que le vent est monté d'un cran. Malgré le manque de poids au rappel, nous nous en sortons bien et terminons la dernière course en seconde position.

Le combat à été âpre. Nous sommes 3 bateaux ex-aequo à la première place au classement général. En premier, MARLIN le Maraudeur DE Rémy MAUBILEAU et son fils Virgil, Notre IZNOGOUD et TORTUE de François et Laurent CRETIEN. Par départage nous sommes classés second pour le classement OSIR.

Au classement en temps réel, le proto SPEEDY termine en tête devant TORTUE qui remporte le classement croiseur. Nous suivons à la troisième place (en fait 2 ex-aequo) et premier de la classe régate.

Un grand merci au club de l'ancre qui a organisé une formidable régate. La convivialité était présente. Tous les concurrents ont promis de revenir l'année prochaine.

Classement en temps réel

Une régate très sportive avec Sylvie et Philippe.

Pour cette régate, le soleil est au rendez-vous. Par contre, le vent est frais, très instable en direction et surtout en force. Le vent variera en quelque secondes de 5 à 15 - 18 nœuds avec des bascules jusqu'à 90°.

Tous les concurrents vont en faire les frais. Beaucoup de départ au lof sur les bords de spi et les équipages devront constamment faire des déplacements dans les bateaux pour garder une bonne assiette.

Pour ce qui est de la course proprement dite, un Bélouga va nous mener la vie dure le matin. En ce qui concerne la série Micro, nous seront toujours en tête aux 4 courses de la journée. 

Au fur et à mesure des manches, mes équipiers se fatigueront. Ce qui conduira Philippe à s'emmêler les pieds dans les sangles de rappel et tombera lourdement sur l'angle du cockpit. Le foc restera coincé au vent et nous ferons un 360° sur la ligne de départ. Là un moment de flottement s'installe car Philippe s'est vraiment fait mal. Nous partons donc dernier avec la rage aux dents. Nous passons la bouée au vent en première position.

Merci à l'équipe de l'ANCRE qui nous organise toujours de belles compétitions.

Une très belle journée

Très fier de Florian mon petit fils !

Toujours en famille.

Cette fois ci avec mon fils guillaume en JET

Et toujours un moment formidable

Première sortie avec le JET en mer !

Un peu d'apprentissage et c'est parti...

Pour résumer, un très beau  championnat. Une organisation nautique parfaite. Pensez, 250 bateaux avec une cale de mise à l'eau dans la port des minimes, cela aurait pu être vraiment galère. Et bien non, les organisateurs nous faisaient partir pas vagues successives et tout c'est réellement bien passé. En mer, 4 départs sur le même parcours, là aussi tout à tourné comme sur des roulettes. Bravo au comité, mis à part une petit oubli de pavillon pour signaler la fin des course du deuxième jour.

Quand à nous, il va falloir maitriser la bête en mer dans des conditions qui ne sont pas les plus favorables pour le JET, 10 12 nœuds et surtout beaucoup de clapot. De plus je pensais que le compas au centre du bateau me suffirait. Et bien non, j'avais du mal à évaluer les variations de vent et surtout pendant que je le regardais, je n'observais plus mon foc ni l'état de la mer. 

La deuxième journée va être beaucoup plus délicate pour le comité. Long retard à terre pour cause de vent évanescent. Départ tardif sur l'eau et une première course d'envoyée. Par la suite, le comité ne pourra pas en envoyer d'autre. de brutales sautes de vent de presque 80° nous surprenais environ toutes les 10 minutes. Ce manège durera 2 heures environ. Le comité nous fera signe en croisant les bras que nous pouvions renter à terre. Il avait oublié le pavillon A.

C'est au cours de cette troisième journée que nous allons le mieux marcher. Le vent est toujours présent avec 10 - 12 nœuds et montant très souvent à 15 - 18 nœuds pour de longs moments. Malgré de grosses galères dans la deuxième course de la journée, dont une écoute de spi sous le bateau, souci que nous allons réparer et dans le bord de près et au début du bord de largue, nous permettra de réaliser notre meilleur score, une place de 14. Sur les deux premières course de ce jour, nous terminons premier des JET. Malheureusement, une faute au départ de la dernière couse nous oblige à faire un 360°. Tous nos espoirs pour rattraper Jean Guy PUISSANT au général s'envolent. Bien que partis bon derniers, nous remontons juste derrière Jean Guy à une belle place de 23.

Nous repartirons très contents de ce championnat.

Il est dommage que le soir, du championnat se termine sur une note moins sympathique. En effet le manque de respect de beaucoup de concurrents pendant la remise des prix a gâchée la fête. Discussion incessante, même certains jouaient au baby foot pendant les discours et les podiums... ( Que font les entraineurs de ces jeunes ?) Mais aussi on peu remarquer le faible nombre de concurrents pour cette remis e des prix.

Ou est passé le respect ?

Il est aussi dommage que pour le repas des coureurs on nous ai servi des pasta box.

De toute façon avec Guillaume, nous en retirons un bilan très positif et sommes très contents de ce championnat.

Toujours des régates très sympathiques et conviviales à l'ANCRE.

Soleil et vent étaient présents pour accueillir les 13 solitaires pour cette édition de la Capel Solo.

Le matin, avec une voile trop puissante, j'ai eu beaucoup de mal dans les risées de 15 nœuds ! De plus un vilain lof sous spi m'a vraiment handicapé. J'ai du laisser partir devant Michel Draoulec avec son Micro Sail beaucoup plus facile à tenir.

L'après midi avec une voile moins puissante, je vais gagner la course en me battant constamment avec le J 22 en tête de la manche.

Bref, très belle journée qui m'a poussée dans mes retranchements. Je suis fier d'avoir pu envoyer le spi à toutes les course et de ma performance.

Merci au club de l'ANCRE pour cette belle journée.

Deux bateaux du Team IZNOGOUD ont participés à cette compétition.

Florian et Guillaume, le fils et le père en JET

Patrick le grand père en Finn.

En finn, Patrick sera dans le même schéma de classement. Bien que finissant toutes les course en tête mis à part la dernière, il ne pourra pas sauver son temps compensé. Les courses de vent médium, autour de 10 nœuds, le Finn fera merveille et terminera deux fois 3. Mais lorsque le vent monte, il devient plus délicat à tenir.

En fin de compte la famille Nicolas est très heureuse de cette régate qui s'est déroulé sous un beau soleil.. A bientôt pour une nouvelle saga des Nicolas au championnat du Monde des Micro qui se déroulera en Italie fin juillet.

Championnat du monde en Micro en 2022, un titre et une belle histoire de famille !

Cette année, pour parcourir les 1600 km pour aller au championnat du monde des Micro en Italie, à Castiglione Del Lago, nous n’avons pas eu de remorque cassée ! Mais nous y avons pensé tout le long du voyage… Comme l’an dernier pour le championnat d’Europe à Martigues, père, fils et petit-fils sont dans les starting-block pour en découdre. On prend les mêmes et on recommence, avec Sylvie pour l’intendance. Mais chez les Nicolas, il se passe toujours quelque chose… Nous avons eu quelques frayeurs, à l’aller et au retour, pour rester dans la lignée des aventures habituelles !

Premier arrêt à l’aller et premier coup de stress.  Nous étions attablés autour d’une table de pique-nique sur une aire d’autoroute, avec le bateau stationné en épi le long d’un camion. Un gros semi-remorque recule pour se garer ente notre véhicule et l’autre camion. Sylvie s’inquiète, comme d’habitude, et Guillaume la rassure : « Ce sont des professionnels, ils savent manœuvrer ».  Crac ! un grand bruit, des cris… Le semi-remorque a embouti l’autre camion ! Avant enfoncé et pare-brise cassé. Nous, nous n’avons rien mais gros coup de stress. Cette fois ci, la chance est de notre côté !  Après une halte du côté de Chambéry, notre vieux Multivan avale les kilomètres sous la canicule.

Mais au retour, nous avons eu bien peur de revivre de nouvelles galères. Sur l’autoroute, vers 23 heures, je passe le volant à Guillaume. Le voilà qui roule à 60 km/h … Accélère ! Il me répond qu’il est « pied au plancher ». Horreur, serions-nous maudit après notre mésaventure de l’année dernière ? Qu’arrive-t-il ? L’attente jusqu’à la prochaine station-service est longue, plus personne ne respire dans le camion. L’aire du centre de la France se profile avec une sortie toute en montée. 50, 30, 10 km/h…va-t-on franchir la côte ? Montée d’adrénaline pour nous. Ouf, arrêt sur un espace sécurisé. Je demande à Guillaume de ne pas couper le contact. Capot relevé je vérifie toutes les durites de turbo, rien d’apparent ! Je me mets au volant, coupe et remets 6 fois le contact… Peut-être que cela va faire un « reset » du calculateur comme sur certains véhicules… Je redémarre, le moteur reprend ses tours ! Et c’est reparti ! On respire…

Ce long voyage sur 2 jours nous a permis cette année de nous installer tranquillement au camping de Castiglione Del Lago et de pouvoir participer à la jauge dès le premier jour à 10 h. Heureusement, car elle durera jusqu’à 18 h ! C’est donc une longue journée caniculaire qui nous attend. On s’organise : Guillaume fait la queue pour la jauge du mât et de la bôme, Patrick pour les voiles. Florian fait l’arpète à la demande des jaugeurs pour présenter tout un tas de matériel à contrôler : aller chercher les papiers, les ranger, les ressortir, repartir chercher les gilets de sauvetage, puis l’ancre, puis repartir récupérer la chaine d’ancre à mesurer, les bouts de remorquage…Sylvie apporte de l’eau, de l’eau, encore de l’eau. Elle, qui ne parle ni anglais, ni italien, régule de son côté l’inscription car un équipage polonais a refusé de se voir attribuer le numéro 13 qui nous a donc été dévolu. Mais dans l’échange, nous avons reçu leurs trois tee-shirts, XXL ! Il s’agit donc de récupérer les bonnes tailles. Avec le sourire et les gestes, on arrive bien à communiquer, Florian venant parfois à notre secours pour parler anglais.

Tout se passe bien pour le mât et la bôme avant que le jaugeur annonce que nous devons couper notre tangon de 18 cm ! Comment est-ce possible ? Il n’a pourtant pas pu grandir depuis le dernier championnat d’Europe ! Heureusement, le jaugeur est français et nous explique comment le mettre en conformité rapidement en positionnant un limiteur sur le bout d’envoi des tangons. Ce jaugeur, Bruno, nous allons apprendre à bien le connaitre tout au long du championnat…

Au niveau de la jauge des voiles, l’attente est interminable… Les Polonais ont plusieurs focs étalés sur la table de jauge et le jaugeur ne s’active pas dessus ! Il faudra attendre plus de deux heures avant qu’une décision ne soit prise pour ces voiles qui ne rentrent pas dans la jauge actuelle de la série. Sous la pression des polonais qui menacent de se retirer du championnat, les organisateurs cèdent et acceptent ces focs… Je vais quand même réussir à faire jauger mon nouveau spi. C’est une jauge complète, alors que les autres voiles ayant déjà le tampon de jauge de l’année dernière seront tout simplement tamponnées sans les sortir du sac.

Pour finir, c’est la pesée du bateau. Vingt-quatre kilos de trop !  Les plombs sont notés sur le certificat de jauge, nous ne pouvons donc pas les enlever. Le bateau est bien « vintage » avec ses 38 ans de navigation. !
Bilan de la première journée : Un bricolage à inventer pour compenser la perte sur la route du chariot de foc tribord (parti avec les vibrations de la route…) et le constat d’une équipe d’organisation souriante mais un peu dans le flou des règlementations, laissant la place à l’improvisation. L’équipe d’organisation n’aura pas réussi à jauger l’intégralité des 34 bateaux en une seule journée. Pourtant, je me rappelle qu’à Kiel en Allemagne, où nous avions couru avec ma fille le championnat du Monde des 5o5, la jauge des 175 bateaux avait été faite en deux jours… 

Le lendemain, dimanche, nous sommes prêts pour une sortie d’entraînement. Surprise ! Le niveau du lac est très bas. Trois mètres de moins... Beaucoup d’algues remontent à la surface. « De la végétation ! », disent les italiens qui n’apprécient pas le terme d’algues pouvant faire penser à de la pollution. Le chenal de sortie du port ne fait pas plus de 10 m de large. Comment faire pour sortir en tirant des bords dans un tel chenal ? Surtout que très vite notre safran fixe a faucardé une quantité impressionnante d’algues et que les bateaux qui s’y essayent se retrouvent posés par manque de profondeur. Plus moyen de virer de bord ! Il faut attendre une sécurité pour qu’elle nous sorte de ce chenal. Le vent est faible sur ce magnifique lac. Le temps de retrouver nos marques et d’essayer le spi neuf, le vent ne daigne pas dépasser les 5 nœuds. Nous rentrons au port.

Déjà, la polémique sur les focs des polonais enfle. Les polonais s’appuient sur une ancienne version de prise de mesures de la World Sailing qui plie les focs parallèlement à la chute pour faire disparaitre le positif. C’était légal en 2013 mais cela a disparu dans les mêmes règles de 2021-2024. Les voiles polonaises ont une chute positive ce qui leur donne un avantage certain dans le petit temps, favorisant ainsi l’écoulement laminaire le long des voiles.

Mais le soir, c’est la cérémonie d’ouverture du championnat du monde, dans la plus pure tradition. Défilé des différents pays dans la ville au son de la fanfare. Si les polonais sont les plus nombreux, des allemands, des slovaques, des autrichiens et des américains sont présents. Les français ouvrent la marche tout sourire, en dansant au son de la musique. Florian porte le panneau de la France, Guillaume agite le drapeau français sous le regard des villageois et journalistes. En fin de cortège, les italiens sont rejoints par toute l’équipe d’organisation. Discours et buffet de bienvenue sont appréciés dans cette jolie ville de l’Ombrie.

Le programme de lundi prévoyait une course d’entrainement à 11 heures et trois courses à suivre. Mais le vent est aux abonnés absents. Attente à terre…avec un briefing compliqué pour garder un semblant d’équité : Peut-on ou non relever le safran s’il y a des algues ? Mais tous les bateaux n’ont pas cette possibilité… Peut-on relever la quille ? Mais jusqu’à quel point pour garder la stabilité sécuritaire du Micro ?  On évoque le fait de plomber les dérives… On n’a pas le droit de mettre les mains ou le tangon dans l’eau pour enlever les algues, on pourrait croire qu’on pagaye… Bien compliqué et bien flou. Le comité affiche dans la matinée l’autorisation d’utiliser les voiles à chute positive uniquement pour ce championnat…Décision étrange…

Le comité décide de nous envoyer sur l’eau aux alentours de 15 heures. Après attente à nouveau sur l’eau, le vent se lève de secteur ouest vers 17 heures pour atteindre jusqu’à 15-18 nœuds. Le comité envoie directement le pavillon U et certains coureurs, qui ne l’ont pas vu, en feront les frais, dont François Chrétien (Tortue).

Pour nous, le vent est bénéfique et nous allons faire nos deux meilleures courses du championnat. Nous sommes au contact des protos et nous terminons la première course 14^ème.  Bruno Drossat (Mad Max) finit 3^ème avec son proto . Bravo les français ! La seconde course de la journée est notre plus belle course, notre plus beau souvenir : Imaginez, un départ canon, passage de la première bouée en tête devant toute la flotte, la bouée sous le vent aussi ! Le plaisir à l’état pur et concentration maximum au sein de l’équipage. Une petite erreur de tactique et un peu de vitesse en moins nous obligent à passer la deuxième bouée de près en seconde position. Sur le deuxième bord de vent arrière, nous ne pouvons rien faire face à la vitesse d’un proto… Un autre est juste dans notre tableau arrière…Il faut défendre âprement cette troisième place sur ce dernier bord qui nous mène à l’arrivée : marquage, ajustement des réglages, concentration et c’est gagné ! Une place de 3^ème au scratch, il y a de quoi être fier. A la suite de ces deux courses, nous sommes largement en tête du classement vintage devant un proto Slovaque. Je vous rappelle que notre Neptune a 38 ans, alors que ce proto a tout juste 20 ans !

Mardi, trois courses sont au programme mais le vent est encore absent ce matin. Départ retardé une nouvelle fois pour réussir finalement à faire deux courses dans de touts petits airs en fin d’après-midi. Bruno en proto se maintient dans les 10 premiers en terminant 10^ème et 6^ème. Laurent Menier (Go Fast) avec son Flyer va faire une belle place de 7^ème à la quatrième course. Pour nous, c’est un peu moins bien.et retour à terre à la nuit tombée. Il est juste temps d’aller faire les courses car sans réfrigérateur au camping, nous achetons au jour le jour. Mais les italiens ont des horaires adaptés à la chaleur et notre ami « Lidl » ferme ses portes à 21h30, parfait.

Pour ces courses de petit temps, les polonais ont sorti leurs focs avec la chute positive. Et la différence se voit bien. La tension monte dans le rang des coureurs… Au moment du départ, un polonais va chercher à nous faire monter au-dessus de la ligne de départ pour nous pousser à la faute. L’ambiance se dégrade …

La journée de mercredi se fera à terre, sous un soleil de plomb, à attendre le vent qui ne viendra pas. Le bar fonctionne à plein régime et les équipages s’installent sous les arbres. Les esprits d’échauffent et la décision d’accepter ces focs hors jauge nourrit les conversations. Finalement, nous serons trois Micros à oser porter réclamation, dont Iznogoud. Une seule réclamation sera traitée, celle de Bruno. Aucune nouvelle pour les deux autres, pas d’explication…Le jury décide que les focs de 2 coureurs seront rejaugés jeudi matin, pour vérifier.

C’est la soirée des coureurs avec un buffet dont nous ne verrons pas la couleur. En effet nous découvrons que Manfred, le jaugeur, s’est enfermé dans le club avec l’équipage polonais pour faire ses mesures dès ce soir, sans témoin, car il refuse la présence du jaugeur français, Bruno, qui a déposé aussi réclamation. Les 3 équipages français entrent alors dans la salle et exigent au moins un témoin. Ce sera finalement Florian qui va enregistrer et filmer la jauge, sans commentaire, pour un éventuel retour à la fédération mondiale de voile (World Sailing). Il pourra ainsi constater que les mesures se font toujours avec le règlement de 2013, sans tenir compte de la jauge Microclass. Manfred enchaine les voiles à jauger, y compris la grand-voile, même si le jury ne l’avait pas demandé. Bruno est tendu car si la réclamation n’aboutissait pas, ce serait au français de payer la jauge, soit environ 300 € par voile…Et il n’a pas demandé de jauger toutes les voiles ! Pour le second bateau polonais ciblé, c’est Guillaume qui assure ensuite la fonction de témoin. Cette fois, il attire l’attention de Manfred sur le fait que les voiles ne sont pas tendues à plat, que les mesures ne sont pas précises, que le document de saisie des mesures ne prévoit même par la mesure de cette chute positive…Rien n’y fera, les voiles seront validées pour ce championnat. Au-delà du sentiment d’injustice, cette soirée particulière, sans repas, sera néanmoins formatrice pour Florian et Guillaume qui découvrent ainsi la bataille sur le tapis vert et les enjeux financiers qui dépassent la course avec un maitre voilier qui a déjà vendu ce type de foc auprès de nombreux coureurs, sur fond de menace des Polonais de quitter le championnat si le jury n’accepte pas ces voiles.

Le lendemain, jeudi, c’est la course de longue distance, un parcours autour du lac, avec un vent très faible, vraiment très faible pendant les 4 premières heures de course et plusieurs reversements de situation au grès des bouffées d’air imprévisibles. Mais en fin d’après-midi l’orage monte… A la dernière marque de parcours, le ciel s’obscurcit, le vent monte très vite. On passe la bouée, et on envoie le spi. C’est chaud. Devant nous, juste à notre vent, Laurent échappe son stick, part au lof et dessale !  Derrière, les départs au lof sont nombreux. Le vent continue à monter… Le Neptune commence à être difficile à maitriser. Nous prenons alors une décision sage et nous affalons. Il reste un quart du bord de spi jusqu’à l’arrivée. Devant nous, un polonais affale lui aussi son spi. Plus loin devant, un italien casse son mât…et passe la ligne d’arrivée mât cassé. Il reste un seul bateau sous spi, c’est François ! qui va réussir à nous dépasser juste avant l’arrivée. Bravo ! Les français feront un beau tir groupé, avec Bruno 7^ème , François 10^ème , nous terminons 12^ème, Laurent Menier 13^ème ,  Robert Humbert 17^ème (Liberté 2)  sur son proto et Alain Champeau 22^ème ( Zelof)   sur son Flyer.

Pour oublier le buffet de la veille peu apprécié, son prix exorbitant pour les accompagnateurs pour manger une saucisse et une micro part de tarte, tous les français se retrouvent au restaurant dans la jolie ville de Castiglione. Spritz, antipasti et plats à la truffe nous régalent dans une ambiance festive appréciée de tous. Belle et joyeuse tablée bien arrosée !

La polémique sur la jauge des bateaux polonais continue : Certains bateaux n’ont même pas de certificat de conformité. D’autres se sont inscrits avec des certificats appartenant à d’autres bateaux… Comment est-ce possible ?  Lors de notre inscription, le club a pourtant été très vigilant sur la présentation de nos documents de jauge. Qu’en est-il des inscriptions des polonais, la flotte la plus représentée ?
En urgence, le jaugeur s’attelle à la jauge complète de trois bateaux afin de vérifier et mettre en règle ces coureurs. Vont-ils être disqualifiés pour les courses déjà courues ? Il n’en sera rien !

Vendredi et dernier jour de compétition. Le vent ne se lèvera pas plus que les autres jours et les trois dernières courses vont se dérouler dans un vent faible très capricieux. François réussit à se hisser deux fois dans les 10 premiers en terminant 9^ème à la sixième course et 10^ème à la septième course. Pour celle-ci, les sautes de vent nous ont bien pénalisé .... En effet, après l’arrivée du premier bateau, le vent est totalement tombé. Quatorze voiliers n’ont pas pu finir dans les temps dont ce brave IZNOGOUD. Pour la dernière course de la journée, les deux protos français vont bien réagir et terminer 7^ème pour Bruno et 9^ème pour Robert.

La remise des prix voit deux équipages français monter sur le podium :  François Chrétien, second en classement Racer et IZNOGOUD sur la plus haute marche du podium en Vintage ! Le sourire éclatant de Guillaume et Florian me remplit de bonheur. Trois générations de Nicolas ensemble pour gagner, le rêve !

Depuis mes débuts en compétition en 1962, mon crédo a toujours été : « Vous n’avez pas gagné la course si, en gagnant, vous avez perdu le respect des concurrents ».  Je fais le vœu que pour l’avenir des Micros, un cadre de jauge international soit posé et partagé par toutes les nations et que nous puissions garder en France toute la souplesse et la tolérance nécessaire à la vie d’une série, sans tomber dans la course à l’armement pour les amateurs que nous sommes.

Sur la route de retour, nous en profitons pour passer deux jours à Florence avec une halte à Pise pour voir la fameuse tour. Sylvie avait eu un aperçu de l’Ombrie en visitant avec quelques accompagnatrices de coureurs la ville d’Assise dans la province de Pérouse et Montepulciano, une jolie province de Sienne, en Toscane, pour allier tourisme et shopping dans la bonne humeur, entre filles ! Les paysages de la Toscane sont magnifiques, tout en douceur entre les vignes et les champs dorés dans les collines, les cyprès et les pins parasols abritant de jolies bâtisses aux tons chauds, la lumière changeante nous donnant l’impression de circuler dans un tableau.

Nous avons déposé le Micro dans un camping à Florence pour découvrir l’architecture de la ville, le Duomo tout en marbre, les cathédrales, le pont Vecchio de et les petites ruelles ombragées par les toits en surplomb. Nous y avons recroisé une partie de l’équipage de Zedof, Maryline et Philippe avec qui nous avons échangé de bons plans sur les sandwichs italiens gigantesques et partagé glaces et repas au Mercato Centrale.

Finalement, cela fait 59 ans que je cours après un titre de champion du monde. Après plusieurs titres de vice-champion du monde, des titres de champion d’Europe et de France, il me manquait toujours ce titre suprême ! C’est fait, et de la plus belle manière que ce soit. En Italie à Castiglione, à la Micro Cup, en famille, avec mon fils et mon petit fils. C’est la plus belle des récompenses.

Une très belle régate et un accueil des plus chaleureux.

Trop peu de temps pour faire un beau compte rendu à cause de mes autres activités. AG de mon autre passion, celle du club automobile Martin dont je suis le secrétaire.

Tout ce que je peux dire, c'est que nous reviendrons pour cette formidable régate et aussi pour sa viande Limousine...

Première fois que je participe à la Médoc'up.

C'est un vrai régal.

Un accueil chaleureux des bénévoles et une organisation au top ont fait de cette manifestation une réussite. Le vent et le soleil étaient de la partie.

Pour ce qui est du vent, il a varié de 8 à 15 nœuds en étant très instable en direction, rendant très délicat les choix tactiques.

Pour cette régate, nous embarquons à bord un néophyte. Quand je dit néophyte, Bruno le copain de ma fille Morgane n'a jamais mis les pieds sur un dériveur. D'un autre côté, Morgane qui a fait beaucoup de compétitions avec moi, n'a jamais non plus navigué sur un Micro. La formation va être accélérée pour Bruno. Il comprend très vite, retrouve les bonnes écoutes et les bons bouts de réglage. Le deuxième jour de navigation, nous aurons un équipier à part entière sur le bateau. Je n'ai jamais vu quelqu'un s'adapter aussi vite. A la fin de la régate nous formons un bon équipage de régate.

Le samedi, le départ a été donné vers 14h00. Les classements indiqués ici sont les classements en temps compensé.

Pour cette première journée, les Neptunes vont se distinguer. La série avait fait un gros déplacement en alignant 5 bateaux.

Deux places de 2 au deux premières course pour IZNOGOUD, LE CYRIC va remporter la troisième course de la journée. MCROBULLE pointera à la septième place. La bagarre s'annonce rude entre les deux premiers Neptunes au soir de la première journée de course.

Le soir, nous dégustons un très bon punch en apéritif à Piquerot de l'autre côté du lac.  Nous n'avons que deux pas à faire pour profiter du succulent repas qui nous a été proposé. Le retour sur Hourtin nous permettra d'admirer un bon nombre de sangliers sur le bord de la route.

Le lendemain, rien n'est joué entre les deux premiers Neptunes. Lors de la première course, les deux protagonistes ne seront pas très inspirés. Ils vont se réveiller par la suite, IZNOGOUD gagnera la cinquième course et LE CYRIC gagnera la la sixième, La bataille est toujours rude ! Pour cette course, la performance de LE CYRIC est grandiose, car il finira 2 en temps réel.  IZNOGOUD sauvera les meubles en terminant 2 au compensé. Cette sixième course sera la course des Neptunes : MICROBULLE terminera 5 et RED FURRY 8 sans spi à cause d'une drisse de spi qui a lâché. A la dernière course  IZNOGOUD termine 2 alors que LE CYRIC termine 7. Cette bataille terminera donc en faveur du héros de bande dessinée. Notons qu'à bord de L’ECIR ils n'étaient que deux, ce qui ne les a pas avantagé dans les bords de près ventés.

Au niveau des différents classements nous sommes ;

• 9 au classement Micro (avec 4 protos derrière)
• 2 Au classement en temps compensé
• 1 des Micro régate (5 Neptunes et 3 Microsail et 1 Flyer)

Après une remise des prix qui s'est déroulée tôt dans l'après midi, nous avons repris le chemin du retour. Pour éviter les embouteillages de Bordeaux dû au pont d'Aquitaine fermé, nous avons décidé de prendre le bac de Royan. Nous allons y retrouver 4 autres Micro pour la traversée.

Bref, une merveilleuse compétition, nous allons revenir l'année prochaine.

Merci aux bénévoles du club.

Un beau temps est prévu pour cette reprise en Finn.

Samedi 24 septembre, la météo prévoit 8 – 11 nœuds de vent et du soleil. Formidable pour cette première régate après les vacances.

Je vais donc courir la ½ sel. Pourquoi ½ sel ? C’est la première régate après les vacances, les barreurs redémarrent à peine la saison des régates, elle compte donc pour du beurre ! Et en Bretagne on ne mange que du ½ sel.

Vous me connaissez, jamais en retard… Je mets mon bateau à l’eau ¾ heure avant le départ, en même temps que Philippe, mon équipier sur d’autres bateaux, qui navigue cette fois-ci sur Yole Ok. Petit échauffement, vent stable pour le plan d’eau et petit rappel. Tout s’annonce bien.
Mais voilà, au moment du départ, gros nuages noirs et coups de tonnerre sur le côté du plan d’eau ! Le vent tombe complétement, mais contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, il ne va pas se relever de la journée. Les brises évanescentes tournent tout autour du plan d’eau au fur et à mesure que l’orage tourne lui aussi autour de nous.

Avec Yves BROHAN en Europe, nous gagnons chacun une course sur les deux courues. En terminant 1^er à la dernière, j’ai la chance de remporter la plaquette de beurre, ½ sel bien sûr.

Merci à l’équipe du SNOS pour cette organisation.

Après avoir régaté avec mon fils et mon petit-fils, ma fille et son copain, c’est au tour de Sylvie de m’équiper pour cette régate. Encore une histoire de famille !

Dimanche 25 septembre pour ce troisième trophée micro Erdre, vent de 8 à 11 nœuds de vent et soleil sont prévus au programme.

Sylvie comme à son habitude est tendue avant le départ. Notre premier départ est très mauvais, nous nous faisons couvrir et partons sous le vent de la flotte. L’autre Neptune est lui très bien parti, et c’est le seul que nous ne pourrons pas rattraper. Après la pause déjeuner, les esprits sont chauds.. et alliés au vent très changeant, c’est un rappel général ! Le pavillon noir refroidi ensuite beaucoup de barreurs. Nous en profitons pour être juste sur la ligne au départ. C’est alors un très bon départ qui nous permet de rester en tête tout au long de la course. Lors du dernier bord de vent arrière, sous spi, nous arrive soudainement une brusque rafale de vent. 18 – 20 nœuds ! Le bateau gigote beaucoup, Sylvie n’est pas trop à l’aise. Je me garde de lui faire remarquer que le vent a tourné et que j’ai dû abattre... En effet, il ne nous reste plus beaucoup de distance sous le vent et la berge se rapproche vite à mon goût ! Nous allons bien gérer et tout se passe à merveille. Nous terminons premier de cette course.
Pour la dernière course, le départ est bon. Nous nous retrouvons à trois bateaux à la fin du près à faire virements de bord sur virements. La lutte est âpre. Sur une faute de parcours, je laisse le Microsail de Philippe DRAOULEC me passer devant. A la seconde remontée au vent, nous livrons une bataille acharnée avec l’autre Neptune GWADA. Grâce à Sylvie qui fait des merveilles sous spi, nous prenons de la distance. Une dernière manœuvre d’affalage de spi exécuté parfaitement bien nous nous permet de terminer en tête de cette dernière course.

C’est heureux que nous reprenons la direction de Saint Nazaire après cette belle journée de courses.

Merci aux bénévoles de l’ANCRE.

La veille de mes 71 ans, je participe à une régate départementale au SNOS 

               Quand IZNOGOUD rencontre IZNOGOUD

C'est par un beau temps ensoleillé que se coure cette régate. Mais le vent joue souvent aux abonnés absents. 

J'ai le plaisir de voir que l'Europe que j'ai vendu au club est toujours en excellent état et porte toujours le même nom.

Pour ce qui est de la régate, nous courrons trois coures. Je remporte les deux premières. C'est le jeune Yves BROHAN en Europe qui remporte la troisième course. Yves va devenir un sérieux conçurent. Il a un coup de barre excellent, il ne lui reste plus qu'a intégrer les bases fondamentales de tactique. Avec cela, il peut devenir un très bon barreur !

Bravo au comité qui a su organiser trois courses dans ce vent changeant et faible.

Un grand merci aux bénévoles qui nous ont organisé une très belle régate, et mention complémentaire à Ingrid pour l'organisation.

Très belle régate de vaurien menés en solitaire !

Prenez un Vaurien avec une grande voile, un foc et un spi, dites à votre équipier habituel de reste à la maison et partez régater en solitaire !

Vous devez donc vous occuper de tout cela et seul pour ce championnat.

Certains l'ont fait !

9 bateaux étaient présents pour cette compétition.

IZNOGOUD vainqueur de la dernière régate de l'année.

C'est le 27 novembre que se déroule la dernière régate de l'année en Micro à l'ANCRE sur le plan d'eau nantais.

17 bateaux sont présent, 13 micros dont 3 NEPTUNE (COLIBRI, GWADA et IZNOGOUD) et quatre autres bateaux. Les conditions ne sont pas spécialement propices, vent de 8 à 21 nœuds de prévu avec beaucoup de pluie. Il n'en est pas tout à fait ainsi ; le vent ne dépasse pas les 15 nœuds dans les risées, et la pluie fait son apparition au moment de dégréer les bateaux.

Un nouveau propriétaire de proto est venu se joindre à nous. Jean QUEVEAU sur MOUSTIQUE un proto Lucas. Il fait sensation lors de la première course, caracolant en tête. Il fait preuve d'un bon toucher de barre. Malheureusement il oublie la bouée de largue ! C'est un très beau Bélouga qui remporte cette première course. Derrière, la lutte est dure entre les deux NEPTUNE, GWADA et IZNOGOUD et le Microsail BIGOUDEN BLUES. C'est IZNOGOUD qui fini deuxième juste devant GWADA.

Pour la deuxième course, on assiste toujours à une bataille acharnée entre GWADA et IZNOGOUD qui tourne à l'avantage de ce dernier et s'adjuge la première place de cette course.
A la troisième course, GWADA prends tout de suite l'ascendant sur IZNOGOUD. Il reste en tête jusqu'à la dernière bouée. Affalage de spi catastrophique sur GWADA et IZNOGOUD en profite pour prendre la tête de la course.

En conclusion, cette journée est fantastique, une très belle bagarre nous a opposé à GWADA, le temps a été très bien et l'organisation au top.

Merci aux bénévoles de l'ANCRE pour leur accueil chaleureux leur organisation toujours parfaite et surtout pour leur attente sans bouger sur l'eau alors que le froid était mordant.

Une très chaleureuse régate de Noël à Saint NAZAIRE !

Ce samedi 3 décembre, la météo n'est pas très favorable. 23 nœuds de prévu, un temps couvert et une bise de nord est avec 4° à 5° pour l'ensemble de la journée.

Mais la club a fait les choses en grand pour nous accueillir. Café, croissants, brioches à notre arrivée, vin chaud ou chocolat pour les petits à la fin des courses de la journée.

Sur l'eau, la lutte est acharnée entre les 4000, un Laser et IZNOGOUD. Tout au long des 6 courses, les résultats sont incertains ! C'est le problèmes du temps compensé. Et moi, bien sûr, je ne fait pas partie des barreurs qui chronomètrent les différences à l'arrivée. Mais je suis sûr, c'est que la Laser a au moins remporté 2 courses. Il en va de même pour un 4000. 
Le bilan de cette navigation est positif ! Le vent, les belles bagarres et une bonne organisation font que nous nous sommes bien amusés.

Au final, le Laser est IZNOGOUD terminent à égalité de points. Mais IZNOGOUD étant plus régulier, après départage, au niveau du nombre de meilleures course, l'avantage tourne au FINN.

Cette victoire est certainement la plus belle de l'année en dériveur. L'engagement physique y a été intense, les 6 courses ont été épuisantes pour mon âge. La bataille rude avec mon conçurent direct. Sur l'eau, à l'arrivée de chaque course, le résultat en temps compensé était très incertain. Mais j'étais satisfait, j'avais fais une bonne navigation, j'avais pris beaucoup de plaisir. Si un autre avait fait une meilleur navigation, tant mieux pour lui. En fin de compte, quelque soit le résultats final, ce fut une belle empoignade.

Un grand merci, comme toujours à Ingrid et aux bénévoles qui se sont emmitouflés sur l'eau pour nous organiser cette très belle régate.